Nadine
Les histoires de niveau B1:
Fazakas Gergely
B1 .1.
Après la ruée vers le pétrole
Dernièrement, le prix du pétrole, de l’essence et du diesel ont augmenté considérablement. Le prix du pétrole influence le prix de beaucoup de produits. Presque tous les produits ont besoin de pétrole. Mais non seulement les prix des produits augmentent quand les prix du pétrole sont à la hausse, mais les voyages coûtent aussi plus cher. Beaucoup de personnes ont besoin de voitures pour aller au travail. Si on ne prend pas la voiture, on peut prendre les bus, mais les bus ont aussi besoin d’essence et à la longue, les prix des billets augmentent aussi. Dans ce cas-là les citoyens sont mécontents et les politiciens essaient de leur faire plaisir et ils disent qu’ils préfèrent les énergies alternatives, qui sont probablement non seulement moins chères, mais aussi meilleures pour l’environnement. Toujours quand le prix du pétrole est élevé on peut vivre plus sur l’énergie alternative. On parle beaucoup du développement durable dont la meilleure part sont les énergies renouvelables. Le mieux serait de remplacer la dépendance du pétrole par du biodiesel et du bioéthanol. Actuellement le pétrole et le diesel possèdent approximativement 10% de part bio mais cette part pourrait augmenter.
Réaction :
En général j’aime l’art moderne mais je n’aime pas cette image. Je n’accrocherais pas cette peinture au mur de ma chambre. Pour moi, les couleurs sont trop fortes et il y a trop de contrastes. Les gens et les voitures me rappellent le dessin animé des Flinstones. Ils conduisent leurs voitures avec leurs pieds. Je n’aime pas que les yeux des personnages soient doubles.
Hürrem Öz
Content d’être de retour à la maison
C’est le moment où je voudrais être chez mes parents. Il fait beau, calme et agréable. Quand c’est le printemps, il y a beaucoup de fruits de printemps que je ne retrouve jamais en Europe. La mer est chaude et on peut y aller quand on veut. Il y a plein d’amis qui attendent pour faire la fête d’été. Mais je suis ici, au Luxembourg, sans mer, sans les goûts de cuisine de mon pays, mais avec beaucoup d’amis.
Réaction :
Je ne m’attendais pas à ça. « La maison » n’est pas comme ça dans mon imagination.
Katharina Luickhardt
Elle vole de ses propres ailes
Une chambre au double vitrage. En face de la chambre une vue sur une autre fenêtre au double vitrage. La chambre est orientée vers le sud, mais à cause de ça la chambre n’est pas ensoleillée.
La chambre est sereine. Bien isolée, c’est interdit de fumer. Dedans, c’est le désordre. La chambre est très grande, il y a beaucoup de place pour faire du désordre. Spacieuse, mais bruyante. Dans la chambre, il y a du bruit. Dans la rue, tout est calme. Il n’y a pas beaucoup de circulation ni de commerces. La rue n’est pas très passante, mais il manque un petit balcon.
Elle vit à Paris. C’est possible d’habiter dans une chambre comme ça à Paris pour un prix raisonnable, acceptable…
Tous les jeudis elle va dans un café à Montparnasse. Le jeudi elle a une heure de libre pour rêver de voyager. Elle aimerait bien visiter ces pays différents. Et tous les jeudis elle décide de rester et de faire le rangement dans sa chambre, parce qu’elle aime bien l’ordre et la propreté. Que ferais-tu si tu avais une heure de libre ?
Réaction : je suis contente du tableau parce que ça marche bien avec mon histoire. Dans le tableau, il y a des gratte-ciel avec beaucoup de fenêtres. La femme, elle rêve de partir de sa chambre.
Marcelo Rodriguez
Encore un verre
Le jour est déjà bien clair. Le soleil tape bien fort et il est au milieu du ciel. Il fait chaud. Il y a du sable partout et on ne peut pas marcher sans protection aux pieds.
Oui, je vois au loin, sur le sable, Madame la Baronne complètement mouillée. Je lui demande : de l’eau, vous voulez de l’eau ?
-Maintenant, je voudrais un verre de bière bien froide. Aujourd’hui, c’est un jour de congé et maintenant, l’eau, c’est rien par ce temps. Je voudrais seulement une bière pour stopper la soif.
Réaction :
Maintenant il est minuit. L’homme et la femme boivent beaucoup. Voilà qu’ils sont à la maison. C’est pratique, ils n’ont pas besoin de marcher. Ils sont directement à la maison.
Ma Li
La pêche est mon sport préféré
La pêche est mon sport préféré parce qu’il faut aller près de la mer et il faut beaucoup de temps pour pêcher. Je suis patient et j’aime beaucoup manger les poissons. Je suis chinois, je mange du poisson 5 fois par semaine. Maintenant, en été, mon oncle va pêcher à Remich avec mon cousin et moi. Normalement, mon oncle attrape 3 à 4 poissons en une matinée. Je vais pêcher et en même temps je bois du thé et j’écoute de la musique ou je vais voir un film sur mon ordinateur sur Internet. Il n’y a personne autour. C’est calme, c’est bien pour moi. Je n’aime pas quand il y a trop de monde autour de moi. Maintenant c’est très beau. J’aime bien la nature. En Chine, manger du poisson, c’est bon pour la santé. Donc, la pêche est mon sport préféré.
Réaction :
Je suis déçu par l’image. Je ne m’attendais pas à ça, un homme dans une petite chambre. Cette chambre a beaucoup de couleurs. Il y a un petit trou dans le sol. Cet homme rit et pêche dans un trou.
Le héro des repas
Victor Ariel Espade Colque
Il y avait un jour un homme qui aimait beaucoup manger. Cet homme s’appelait Sergio. Il aimait tellement manger qu’on pourrait dire qu’il était amoureux de la nourriture. Il détestait jeter la nourriture, même si elle était pourrie. Un jour, il était en train de se promener. Ce jour-là était parfait car il a vu un homme qui jetait sa nourriture à la poubelle car elle était pourrie. Sergio était tellement fâché qu’il voulait frapper l’homme, mais il n’a fait que lui parler et lui dire que la nourriture ne se jette jamais car maintenant, quand il jettera la nourriture, ailleurs, il y aura une autre personne qui mourra de faim et il pensera à cette personne-là. C’est pourquoi on appelle Sergio « le héro des repas ».
Réaction :
Ça m’a fait rire car je croyais que l’image était un homme qui sauvait la nourriture à cause du titre.
De Oliveira Leandro Emanuella
Petit Jogging journalier
Madame Cloé fait toujours du jogging au Parc Belle Vue, elle a beaucoup d’amis là-bas. Tout a commencé depuis qu’elle a eu son premier fils. Elle a grossi de quinze kilos, elle a eu des problèmes de santé. Cloé a déjà essayé tous les régimes. Elle a déjà vu plusieurs médecins, mais elle n’arrive pas à perdre les kilos qu’elle a gagnés depuis la naissance de Victor. Son mari l’a beaucoup aidée. C’est grâce à lui qu’elle a commencé à faire du jogging tous les matins au Parc Belle Vue. Depuis trois mois qu’elle a commencé à faire son jogging, elle se sent mieux physiquement, elle est plus contente. Maintenant tout se passe bien dans sa vie.
Réaction :
Je suis surprise par l’image. Je l’imaginais pas comme ça. C’est une image très moderne, colorée, avec différentes formes, mais je l’aime pas beaucoup, je crois qu’il y a trop de formes et de couleurs. Pour moi, j’aime les images plus simples avec des lieux qui transmettent la tranquilité.
Jelena Prasevic
Une chambre avec une vue différente
Je suis arrivée à la maison assez tard. Il faisait très chaud. J’ai pris une douche et je me suis relaxée.
D’abord, les fenêtres étaient ouvertes. Comme je voulais dormir, je me suis penchée pour les fermer
La première fois, j’ai pensé que je m’étais trompée. J’ai vu une petite fille qui me regardait et j’ai refermé les fenêtres très vite. Le deuxième jour elle était du côté de mon appartement et elle regardait mes fenêtres. Pourquoi est-ce qu’elle faisait cela ? Je me le suis toujours demandée.
Une fois je suis descendue pour lui demander ce qu’elle faisait dehors et j’espérais qu’elle me donnerait une explication, mais elle est partie.
Depuis, je ne l’ai plus jamais revue. La chambre est très différente maintenant parce qu’il n’y a plus la vue qu’il y avait avant.
Réaction :
Je suis déçue par l’image parce que ce que j’ai imaginé était très différent de cette image. Cette image m’a fait pensé à quand j’étais petite. La guerre a commencé chez moi et j’étais toujours stressée par ce qui arriverait le lendemain. Sur cette image il y a deux personnes qui sont tristes et pauvres.
Maintenant voici le travail fait avec les étudiants de niveau B2 de la classe de Marie-Dominique:
Balade de rêve la nuit
(Anonyme)
Quand j’étais un peu plus jeune, je me souviens que j’étais capable de rêver presque chaque nuit. Malheureusement, maintenant, j’ai du mal à le faire, peut-être que c’est à cause de la vie moderne, des rythmes très rapides, du stress ou des problèmes qui augmentent avec les années.
Même si les rêves ne s’arrêtent pas la nuit quand nous sommes endormis, peut-être que les meilleurs rêves se passent quand nous sommes éveillés. Je pense que cela dépend de l’imagination et de la créativité que l’on a.
Dans ma chambre, j’ai toujours eu des peintures et des photos d’autres pays, de la nature dans sa diversité. Un ami photographe amateur m’a donné des photos de montgolfières dans un ciel clair. Toutes ces photos ont excité ma curiosité pour voyager et connaître d’autres cultures, mon rêve alors était d’aller vivre quelques années ailleurs.
Mon rêve est devenu réalité il y a quatre ans. J’ai eu l’opportunité d’aller aux Pays-Bas grâce à une bourse pour faire un Master dans un pays étranger. C’était une opportunité exceptionnelle pour moi et j’ai décidé de la prendre. Je suis restée deux ans là-bas et pendant cette période j’ai eu la chance de rencontrer des étudiants qui venaient de tous les coins du monde, de voyager dans plusieurs pays européens et d’avoir des expériences mémorables.
Mais la meilleure chose était que cette université m’as donné l’opportunité de faire un stage de six mois dans le pays de mon choix. Alors j’ai choisi d’aller en Australie parce que c’était un rêve pour moi. Toutes les photos que j’avais dans ma chambre étaient devenues réalité : les plages exotiques, les animaux tellement différents, les cultures différentes et les gens gentils et ouverts ! Maintenant je suis heureuse d’avoir fait cette expérience et qu’un de mes rêves s’est réalisé. Je pense que maintenant je suis une personne différente et mon point de vue sur le monde a beaucoup changé. C’est pour cela que je crois qu’il est important qu’on n’arrête pas de rêver même si nos rêves ne deviennent pas toujours réalité. C’est le premier pas pour les accomplir qui compte.
Réaction : l’image m’a donné un sentiment très doux d’amour, d’espoir et de rêve( mon impression est que le couple peut être ensemble malgré les difficultés de la vie moderne…)
Je pense que le titre correspond à l’image mais le titre est un peu général, tu peux écrire beaucoup sur les rêves.
Brito Domingos
Il y a quatre ans, je suis parti au Cap-Vert, mon pays natal. Ça faisait déjà presque vingt ans que je n’étais plus retourné. Je gardais très peu de souvenirs puisque j’ai vécu là-bas seulement cinq ans.
Je me suis préparé deux ans à l’avance parce que l’île est touristique et le billet d’avion coûte très cher.
Comme c’était la première fois que je partais depuis que je suis arrivé au Luxembourg, c’est mon père qui a réservé le billet.
Arrivant à l’île de sal on devait acheter le billet pour l’île de São Vicente. Je suis resté un peu étonné pourquoi est-ce que mon père n’avait pas acheté les billets jusqu’à São Vicente ? J’ai demandé à mon père pourquoi est-ce qu’il n’avait pas tout de suite acheté jusqu’à São Vicente ? Mon père m’a répondu que la compagnie ne pouvait pas vendre jusqu’à São Vicente.
On a acheté les billets et ils nous ont dit qu’on pouvait partir seulement dans trois jours. Je me suis dit c’est pas possible qu’ils nous fassent une chose si horrible. Comme on n’était pas préparés à cette situation, on n’avait pas d’hôtel où dormir.
Je me suis dit je dois absolument voir si je trouve un moyen pour partir à St Vicente. Je suis allé jusqu’à l’embarquement. J’ai demandé à la dame s’il n’y avait pas un moyen pour me faire partir même si je devais encore payer plus. Elle m’a dit que ce n’était pas possible de nous faire partir et que ce n’était pas grave si on restait trois jours de plus, puisque je venais d’Europe. On n’avait aucun droit à vouloir passer devant les autres. Vous devez attendre votre tour. Ma mère a commencé à pleurer, mais elle nous a dit de partir, que ce n’était pas la peine de la prendre sur les sentiments. J’ai commencé à voir que les vacances que j’avais préparées avec soin étaient devenues un cauchemar. Quand je suis retourné au Luxembourg, je me suis dit qu’est-ce que je suis content d’être de retour à la maison!
Réaction : la photo montre que la personne sur l’image n’est pas très joyeuse, qu’elle a l’air triste parce qu’elle ne peut pas voir le paysage, seulement par des trous de fenêtre.
Iris
En attendant que le temps passe
J’attends que le temps passe. Chaque jour je voudrais apprendre quelque chose comme par exemple les langues. Mais ce n’est pas facile. Un jour, le cours est annulé. Un autre jour le cours est remplacé et il n’y a pas de continuation. Un autre jour je ne me sens pas bien parce que j’ai vu ou écouté quelque chose qui ne me plaît pas.
J’attends que le temps passe.
En hiver je pense que ce serait bien d’être au jardin, de boire un verre avec des amis et de parler avec eux. En été je pense que ce serait bien de faire du ski ou d’être sur les pistes.
J’attends que le temps passe. Dehors il y a du soleil. On se sent comme en été. Dedans on a le devoir d’écrire une histoire. Le thème, c’est « en attendant que le temps passe ». Pour moi, c’est drôle parce que j’attends que le temps passe. Maintenant j’ai une petite idée comment les élèves se sentent dans l’école quand ils sont forcés de faire quelque chose de stupide. Ils attendent que le temps passe. Ils espèrent qu’ils pourraient quitter la salle de classe pour parler et apprendre des choses plus importantes pour eux.
Le temps dans notre vie est limité. Donc ça a une grande valeur. Puis c’est triste que le temps passe sans sens. Mais ce n’est pas facile de donner un sens à sa vie.
Pour moi évidemment le sens de ma vie c’est d’apprendre beaucoup. Je voudrais apprendre les langues pour parler avec tout le monde. En attendant que le temps passe en fait pour moi c’est du temps perdu. Moi je trouve que c’est gaspiller son temps aussi. Je me demande si c’est tellement nécessaire de laisser passer le temps sans faire quelque chose avec. J’en doute. Pendant que je doute, le temps passe. J’attends que le temps passe.
Réaction à l’image :
Je vois un homme qui a une tête tellement grande ! Ses oreilles sont aussi très grandes, c’est la même chose avec son nez. Le regard de cet homme est fixé sur une montre. Moi je pense que c’est le bon titre pour l’image. Il attend que le temps passe.
Une montre est le seul instrument pour vérifier ou mesurer que le temps passe. L’homme a un sac, donc il me semble qu’il veut aller au travail. Mais il ne bouge pas. Il reste sur sa chaise et il ne fait rien.
Aujourd’hui, dans notre vie, c’est très rare que quelqu’un ne fasse rien en attendant que le temps passe.
Eva Luna et ses esprits
Il y avait une vieille femme, Eva Luna. Elle fêtait ses 88 ans quand quelque chose d’extraordinaire s’est passé.
Eva Luna a pensé qu’elle était seule, à 88 ans : elle n’avait plus d’amis vivants. Mais tout à coup, sa salle de séjour avait l’air d’être pas encore vide. Notre vieille femme commençait à écouter les voix de ses amis perdus.
Là, près de la fenêtre, ce n’était pas le petit Pierrot ? À l’âge de huit ans Eva Luna avait chassé les oiseaux avec lui dans la forêt près de la maison de ses parents à la campagne. Mais Pierrot était mort d’une maladie grave quand il avait dix ans ! Et là sur son canapé, c’était Hélène ! Sa meilleure amie de la période de son adolescence ! À cette époque Eva Luna fumait sa première et sa dernière cigarette avec Hélène, comme les deux filles s’amusaient au début des années quarante ! C’était à Paris, là dans la ville de l’amour, dans la capitale de la France, où Eva Luna avait passé sa jeunesse.
Mais Hélène ? Elle avait disparue pendant la guerre ! Et là, mince ! Le vieux monsieur Dupont s’installait près de la vieille radio d’Eva Luna. Monsieur Dupont était le voisin d’Eva Luna dans son premier appartement. Il avait toujours énervé Eva Luna en disant que sa radio était trop forte ! Une fois, il avait appelé la police et Eva Luna avait dû passer une nuit en prison. Quel âge avait-elle? Ah, elle avait 28 ans en ces temps-là. Et là, au sol, près de la porte de la terrasse, oh, Eva Luna avait les larmes aux yeux, c’était sa petite sœur Nicole, sa petite sœur qui était décédée d’une fièvre en 1961, qui jouait là ! Avec Nicole, un jeune homme s’installait.
Eva Luna avait suivi des cours de français avec lui à l’université mais le jeune étudiant avait quitté la France pour retourner dans son pays natal.
Et là Paula regardait les photos sur le mur de la salle de séjour. Avec Paula, Eva Luna avait joué aux cartes quand elle avait 58 ans ! Mais Paula avait eu le cancer quelques années plus tard ! mon Dieu ! Là, en discutant avec sa femme il y avait le boulanger du quartier chez lequel Eva Luna avait habité en 1991. Ils avaient eu un accident avec leur nouvelle voiture. Maintenant Eva Luna s’arrêta de respirer. Là, devant la porte il y avait Frédéric. Frédéric le meilleur ami d’Eva Luna, son amour, son mari qui s’était endormi en 2001. Frédéric disait : « Viens avec moi mon amour, il est temps ! » Et Eva Luna est allée avec lui.
Le lendemain la voisine d’Eva Luna attendait devant la porte de la vieille dame. La voisine voulait donner quelques fleurs à Eva Luna. Mais celle-ci n’ouvrit pas la porte. Alors la voisine a appelé son mari, qui a ouvert la porte. Eva Luna était dans la salle de séjour, assise dans sa chaise préférée. Elle était froide, mais elle avait un sourire sur ses lèvres. La voisine avait jamais vu Eva Luna si tranquille, si contente, si heureuse.
La voisine quitta le séjour d’Eva Luna en disant à son mari que maintenant elle n’était pas seule, qu’Eva Luna avait rejoint ses esprits.
Réaction : L’image m’a beaucoup plue. Bien sûr j’ai eu une autre image dans ma tête mais les couleurs et surtout les visages sur les murs correspondaient avec mon histoire d’Eva Luna.
Je voudrais seulement changer les couleurs. Des couleurs plus fortes pour les esprits et des couleurs grises et bleues, un petit peu tristes pour Eva Luna.
Sarah Huber
Moi, je m’appelle Nuno . Je suis d’origine portugaise, j’ai 32 ans et je travaille comme serrurier au Luxembourg. Des loisirs que j’adore faire, un c’est du V.T.T. et l’autre, c’est pêcher. La pêche est mon sport préféré. Pour le faire ici au Luxembourg comme y a pas de fleuve ou de mer, je vais à une ville qui s’appelle Mamer pour pêcher dans un lac privé. Là, il y a plusieurs espèces de poissons, que je peux pêcher pendant le temps que je paie, parce que c’est comme c’est privé, il faut payer. Normalement je paie 20 euros l’heure. Parfois je prends deux heures et quand j’ai d’autres choses à faire je prends trois heures. Pour pêcher il faut avoir la passion et aussi dans ce type de loisir parce que c’est très calme, personne ne peut faire de bruit, parce que sinon, les poissons s’en vont. C’est un loisir que j’aime aussi parce que je suis toujours au contact avec la nature et c’est aussi un loisir grâce auquel je peux toujours rencontrer des personnes qui ont la même passion.
Saraina Neves Nuno Miguel
Je trouve que cette image n'a rien à voir avec mon histoire, je trouve que c'est une image qui montre une personne solitaire qui se ferme plusieurs fois dans sa chambre sans savoir ce qu'elle peut faire mais qui cherche le calme et aussi un chemin à parcourir. Ca a l'air d'être une personne qui a deux regards et peut-être il a besoin de parler plus.
Je remarque aussi que sa chambre est très colorée; ça se peut qu'il a besoin d'idées.
SARAIVA NEVES NUNO MIGUEL
Le tennis est mon sport préféré
J’ai commencé à jouer au tennis quand j’étais petite, j’avais environ 7-8 ans. D’habitude, j’allais aux entraînements avec mon frère qui est plus grand et plus fort que moi. En plus, il joue avec la main gauche, donc c’était très difficile de jouer avec lui. Malheureusement, à la plupart des entraînements, j’ai dû jouer avec mon frère. J’ai participé aux concours aussi. Mais après trois ans, j’ai arrêté de faire du sport à cause de mes études.
Si je ne m’abuse, j’ai recommencé le tennis quand j’étais étudiante à l’université en Hongrie. Le système d’enseignement hongrois oblige les étudiants à faire 4 semestres de sport. Ils peuvent choisir entre quatre activités sportives. Bien entendu, j’ai choisi le tennis et à partir de ce moment-là, j’ai continué. Le tennis est devenu mon sport préféré. J’ai même réussi à m’inscrire dans un club au Luxembourg et j’en suis très contente.
Judita
Barbara
Le séducteur
Dans un pays du sud de l’Europe, il y avait un séducteur très très connu.
Qu’est-ce qu’un séducteur ? Évidemment un homme qui utilise des techniques pour séduire les gens : sa beauté, son sourire, son regard. Non, lui, il utilisait d’autres moyens : sa communication efficace et son argent !
Bien évidemment il était très très riche : il pouvait tout acheter : les femmes, les votes des gens, les magasins, la télévision, les politiciens.
Avec ses pouvoirs, il séduisit un pays entier ! Il parla aux citoyens et …Voilà, personne ne réfléchissait plus !
Le petit pays restait sous son enchantement. Et ce fut ainsi pendant plusieurs années. C’était un pays très joli avec beaucoup de soleil, la mer. Les gens étaient biens comme dans le monde entier parce qu’ils étaient très ouverts et très gentils ! Sous l’enchantement du séducteur, tous s’arrêtaient !
Le matin, les gens se réveillaient et ils prenaient le petit-déjeuner avec des biscuits achetés dans un magasin du séducteur, en regardant les infos à la télé du séducteur. Après, ils sortaient pour aller travailler mais la plupart des entreprises étaient au séducteur. À la fin du mois, ils recevaient un salaire sur un compte bancaire, mais la plupart des banques appartenaient au séducteur. Avec leur salaire, les gens payaient leurs assurances, mais les assurances étaient au séducteur. Pour se relaxer, ils achetaient des magazines de loisirs, mais tous les magazines étaient au séducteur. Le week-end ils allaient en famille au cinéma. Mais les cinémas…étaient au séducteur.
Même les sentiments étaient à lui. Alors, il récompensait les gens qui disaient qu’ils l’aimaient !
Un jour plein de soleil, une petite femme s’est réveillée après un sommeil très très long et des rêves.
Elle s’est habillée, elle a pris son petit-déjeuner sans allumer la télé. Elle avait oublié la télé et elle venait d’oublier le séducteur. Elle n’était plus sous l’enchantement !...
Elle a appelé tous ses amis pour leur dire de ne pas allumer la télé, comme cela après quelques jours tout le monde n’allumerait plus la télé et le séducteur serait oublié.
Le soleil reviendrait sur tout le petit pays.
Réaction :
Oui, l’image correspond à celle de mon histoire sur le séducteur. Moi, je pense que le regard de la femme étonnée ressemble au regard qu’ont les gens sous le charme du séducteur.
Les oiseaux du tango
J’avais à la maison un couple de canaris. Au début, je n’avais pas pensé que ce serait un hobby très intéressant. Je voudrais bien vous expliquer pourquoi. Alors si vous aviez un couple de canaris, chaque printemps ils auraient des petits et après les petits deviendraient parents. Après quelques années, dans la volière, comme moi, vous auriez presque 100 oiseaux canaris qui chanteraient très très bien. Mes amies en même temps m’ont offert un couple de perruches et aussi avec le temps ils sont devenus parents. Moi, j’ai pensé vendre une partie des oiseaux ou si c’est possible les dresser. Chaque jour, quand j’étais en train de préparer leur nourriture, j’avais mis un CD dans le lecteur CD avec du tango. Puis est arrivé le résultat suivant : quand les oiseaux entendaient la musique du tango, ils étaient très très contents et ils chantaient très fort au rythme du tango.
Réaction : no comment.
Ivelina
Le 6 mai 2011
Jorge Maldondo
Mon rêve de voler toujours
J’ai toujours eu le rêve de voler. Je sais que jamais on va voler jusqu’au ciel avec des ailes. On imagine qu’on peut voler. On pourrait voler partout dans le monde comme ils font les oiseaux qui profitent de voler partout. Mais grâce aux inventions nous aussi on peut voler partout dans le monde mais avec l’avion. D’ailleurs je pense que c’est une occasion formidable pour les gens qui aiment voyager. Moi je suis content que j’ai eu l’opportunité de voyager dans d’autres pays. Quelques fois, je me demande si on pourrait voler comme des oiseaux. J’ai le rêve de connaître tous les pays, si c’est possible de connaître le monde entier.
Concetta Grosso Romano
Content d’être de retour à la maison
Content d’être de retour à la maison. J’avais voyagé toute la nuit sans cesse. La voiture roulait sur la route, mes pensées se pressaient dans ma tête. Les heures passaient très vite et à l’improviste, voilà le soleil, le jour avec toute sa vie mais surtout voilà ma maison. Je ne savais pas bien comment j’étais arrivé là, en fait je voulais seulement ouvrir la porte et reprendre ma vie.
Ça fait cinq ans que j’étais parti à la recherche de mon vrai chemin. Jusqu’à ce moment, j’étudiais à l’université, j’avais un petit travail, ma mère et mon père étaient toujours prêts à m’écouter, me satisfaire, m’aider ; mes amis rendaient toutes mes journées inoubliables, mais…Je n’étais jamais vraiment content. Un jour, paradoxalement, la vie a choisi pour moi.
J’étais en train d’aller à l’université, j’étais perdu dans mes pensées et je me suis trompé d’autobus. À ce moment-là, j’ai bien compris que je devais suivre le chemin. Ce n’était pas une erreur, c’était une nouvelle chance pour connaître ma vie.
Depuis ce temps-là, j’ai beaucoup voyagé, j’ai découvert le monde, ou mieux, plusieurs mondes possibles et impossibles, mais je n’avais pas de temps pour moi-même.
Et un jour de nouveau la vie a choisi pour moi. En lisant un petit livre d’un auteur latin, Seneco, que j’avais acheté chez un libraire à Londres, j’ai trouvé des mots soulignés plusieurs fois. Je les ai lus une, deux, trois fois. Ils disaient « Ubi Libertas, ibi patrie ». C’est ainsi que j’ai compris que tout ce que je cherchais était à l’intérieur de moi et c’est pour ça que j’ai décidé de retourner à ma maison…J’ai enfin retrouvé la liberté, ma liberté.
Réaction : L’image n’est pas loin de mon histoire, je trouve que je l’aime bien.
Dadomanska
Un petit jogging journalier…
Serait une chose qui me plairait très bien. Je suis tombée amoureuse de la course à pied il y a un an. Rapidement le jogging est devenu une partie de ma vie très importante. Au début, c’était très difficile, je n’avais jamais essayé ça avant. Mais après quelques semaines, après avoir trouvé ma vitesse préférée, après avoir appris à bien respirer, j’ai commencé à trouver plaisir à la course. J’ai décidé de participer au semi marathon de Remich pour me lancer un défi. Au début, j’ai couru autour de chez moi et dans la forêt de Bridel. Mais après quelques mois, les distances à courir sont devenues plus longues, donc j’ai commencé à courir autour du centre-ville. Comme ça j’ai découvert quelques endroits de la ville inconnus, des parcs, des trottoirs, des rues que j’avais jamais visités auparavant. Mon moyen de transport quotidien est la voiture, donc je n’ai pas beaucoup de possibilités d’observer les détails du monde autour de moi. Pendant la course à pied, j’ai plus le temps d’admirer l’architecture et la nature.
Beaucoup de gens disent que le jogging est bon pour penser, pour organiser ses idées. Moi, franchement, je préfère écouter une émission (podcast), me concentrer sur le mouvement. J’ai beaucoup appris sur l’économie pendant ce temps. Mais en principe c’était le sens de contrôle(de mes pieds) et du pouvoir d’exiger de plus en plus à moi-même qui m’ont fait beaucoup de plaisir.
Mon mari a aussi commencé à courir en même temps que moi. À l’époque, il habitait encore en Pologne, nous ne courions pas ensemble, seulement pendant ses visites. Depuis novembre, nous habitons enfin ensemble…Et nous ne courons plus si régulièrement. La coordination de deux itinéraires de travail à temps plein, les voyages, les cours de français etc…est un vrai défi. C’est pour ça que je rêve de jogging. J’espère que maintenant, quand il fera beau et chaud, que je trouverai plus de motivation et la place pour encourager mon mari à se joindre à moi.
Franchement, je ne suis pas du tout choquée par la peinture. Le titre anglais explique tout, ce sont les traductions qui donnent une autre image. L’image est tellement chaotique et irritante que j ’imagine la vie avec le Tourett
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