mercredi 25 mars 2009

Hommage à l'un des grands pionniers du cinéma

Qui connaît Émile Cohl, l’inventeur du dessin animé ? Le premier film au monde avec animation de dessins, a eu lieu le 17 août 1908 à Paris.
Émile Cohl était son créateur.

Il a commencé sa carrière cinématographique à l’âge de 50 ans. Il a crée 300 films. 65 de ses films environ ont été réalisés aux États-Unis. L’une des originalités de cette biographie est tout ce qui a précédé cette invention. Car Émile Cohl était un caricaturiste, il flirtait avec les mouvements qui influencèrent plus tard les surréalistes. Emile COURTET (qui prit le pseudonyme d'Emile COHL vers l'âge de vingt ans) est né à Paris le 4 Janvier 1857, Il ne commença à s'intéresser au cinéma qu'en 1907.
Entre dix-huit et cinquante ans, Emile COHL, exerça plusieurs professions et s'adonna à de nombreuses activités, les principales étant la caricature le dessin humoristique, le journalisme, le théâtre, la photographie, et même la peinture sur le modèle de son beau-père H.C. Delpy.
Emile COHL aborda le cinéma en forain, mais peu doué pour le commerce, il préféra très vite offrir ses services comme scénariste et réalisateur. Après un court passage aux Etats-Unis (1912-1914), où peu après son retour en France, ouvriront les premiers studios d'animation (Raoul Barré et J. R. Bray).
Les difficultés de la Grande Guerre ne l'empêcheront pas de continuer à réaliser des films, mais la fin de l'hégémonie du cinéma français dans le monde entraînera son déclin : Emile COHL arrêtera de faire du cinéma en 1923, après avoir réalisé plus de trois cents courts métrages (dont les quatre cinquièmes sont perdus), travaillant tout seul dans la plupart des cas. Oublié et ruiné, il meurt à l'hôpital de Villejuif le 20 Janvier 1938.
Emile COHL, en plus d'avoir Inventé le dessin animé cinématographique avec Fantasmagorie (terme de Lanterne magique), projeté le 17 Août 1908 au Théâtre du Gymnase à Paris, a apporté à l'animation, outre beaucoup de poésie, un maximum de nouveautés, et en a fait un art à part entière, que certains ont baptisé huitième art, à mi-chemin entre le cinéma, et le dessin et la peinture.
Se grande spécialité restera les dessins à transformations (ce qu'on appelle de nos jours le "morphing") avec Les joyeux microbes (1909). Génération spontanée (1909), Le retapeur de cervelles (1910), etc., etc., donnant libre cours à son imagination.

Ludmila

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