"Déi beschte Mëdezin"

Professer-Dokter Jos Conzémius (Claude Wies)et l'infirmière (Sonja Ney) au premier plan. À l'arrière-plan, Platz(Marc Beneké).



Platz, Jean-fait-tout baïm Professer (Marc Beneké)








Cette année l'ensemble théâtral d'Ellange nous a réservé une agréable surprise, un genre différent, une pièce avec un soupçon d'humour noir. "Déi beschte Mëdezin" est une pièce de Curt Goetz adaptée par Fons Kontz.
Pour le Professeur Jos Conzémius, le rire est le meilleur remède dans la vie. Mais il faudra encore qu'il en persuade tout le corps médical. Pour une fois, Claude Wies joue un rôle très sérieux même si en même temps, ce gynécologue(le Professeur Jos Conzémius) nous amuse beaucoup. En tout cas même si on voit des médecins boire un peu, le rôle de Claude Wies est autre que celui qu'il jouait dans "FKK um Forellenhaff". Et alors quel changement aussi pour Marc Beneké, qui joue le rôle de Platz, jean-fait-tout, le serviteur du professeur. D'habitude Marc Beneké joue des rôles très amusants, mais ici il a un rôle très sérieux qui amuse aussi un peu, mais c'est le narrateur et son histoire n'est pas à prendre à la légère. J'aime bien sa voix. Et pratiquement tout le monde est habillé de noir, ce qui donne le ton de cette pièce. Tessy Neu en grand-mère, c'est un rôle qui lui va à merveille. La vieille qui pose des questions sur la mort au docteur. Il lui répond, quand vous êtes née, ça faisait mal? Non? Et bien quand vous mourrez ça ne fait pas mal non plus. Sonja Ney en infirmière, le rôle lui va aussi comme un gant. Katia Schermuly en Vera, quelle belle femme! La femme typique du gynécologue qui lui dit: Comment tu es tombé amoureux de moi? Tu vois 30 femmes par jour et tu ne tombes pas amoureux d'elles? C'est une pièce qui prête à beaucoup de réflexions sur comment on appréhende la vie et comment on appréhende la mort. Une pièce que vous pouvez encore voir jusqu'au 25 novembre à 20:00 Renseignez-vous sur reserv@elleng.org.
Nadine