jeudi 3 février 2011

HEXAMERON. DERNIER JOUR

HEXAMÉRON. DERNIER JOUR
une pièce de Jean Portante
mise en scène par
Jacqueline Posing-Van Dyck


Création mondiale le 29 janvier 2011, à 20.00
THEATRE NATIONAL DU LUXEMBOURG
194, route de Longwy
L-1940 Luxembourg


Décors et costumes: Christian Klein
Avec: Thierry de Carbonnières, Bernard Graczyk,
Marja-Leena Junker, Gilian Petrovski,
Joanna Praml, Raoul Schlechter


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Dates

Sa 29.01.11 - 20:00 Théâtre National du Luxembourg
Me 02.02.11 - 20:00 Théâtre National du Luxembourg
Ve 04.02.11 - 20:00 Théâtre National du Luxembourg
Ma 08.02.11 - 20:00 Théâtre National du Luxembourg
Me 09.02.11 - 20:00 Théâtre National du Luxembourg
Lu 14.02.11 - 20:00 Théâtre National du Luxembourg




Présentation
Six personnages, revenus de tous les amours, se parlent d'amour. De l'impossible amour qui advient, de l'amour possible qui n'advient pas. Voilà des semaines qu'ils sont reclus dans leur abri. Que s'est-il passé? Pourquoi sont-ils là? Et comment la vie continue-telle dehors? Pour oublier l'angoisse, ils tuent le temps en se racontant, tour à tour, des histoires.
Nous voilà à Berlin, en 1945, à la fin de la Deuxième Guerre mondiale.
Nous voilà dans les campagnes de l'Italie centrale, à la veille de la Première.
Nous voilà dans l'aujourd'hui, chez nous ou à deux pas d'ici.

Six histoires: Hexaméron. Et c'est le Dernier jour. Il est temps. Racontons! Toutes les histoires sont des histoires d'amour. Du premier et du dernier amour. De l'amour en temps de guerre ou de paix. De l'amour déchiré ou recousu. De l'amour que l'on perd ou que l'on gagne. Du grand jeu du hasard et de l'amour. Des liaisons dangereuses. De l'amour qui tue ou qui est tué par les convenances, les lois ou les malentendus. De l'amour ressuscité par l'innocence. La religion s'en mêle, la psychanalyse aussi, et, souvent, la loi du plus fort. Et Narcisse, OEdipe, Orphée et tous les autres ne sont pas loin.

Une seule absente, dans tout cela: la haine. Il peut y avoir violence, il peut y avoir crime, il peut y avoir mort. La haine ne se montre pas. Mais pendant que les histoires défilent, l'innocence cède du terrain à l'illusion. Et l'illusion en cède à la déception. Et la déception, parce qu'il y a une boucle à boucler, redevient à son tour innocence. Et cela s'appelle tout simplement l'amour. Ou la vie.

En relisant le Décaméron de Boccaccio, Jean Portante saisit dans Hexaméron. Dernier jour les espoirs et les craintes de l'homme d'aujourd'hui à bras-le-corps. Cette oeuvre, commandéée par le TNL pour la circonstance, est mise en scène par Jacqueline Posing-van Dyck qui, après le succès remporté par Play Manderscheid, s'attaque maintenant à la toute dernière pièce de l'auteur en résidence de cette saison-ci, Jean Portante. A ses côtés se retrouvent nombre de comédiens luxembourgeois et étrangers de premier plan.


À voir à tout prix,

Nadine

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