lundi 21 mars 2011

Emmanuelle Béart

Elle était dans Thé ou café du samedi 19 mars 2011 et elle sera dans le Rhinocéros de Ionesco au Luxembourg ce week-end. Je vous écrirai quelque chose une fois que j'aurais vu la pièce...
Voici ce que j'ai retenu de ce qu'Emmanuelle Béart a dit à Catherine Ceylac: Sa mère avait fait des choix radicaux de s'exclure de la société, d'être marginalisée. Quand on est enfant, on a envie d'être exactement comme les autres. "Ma mère n'est pas quelqu'un de facile, mais je lui dois ce que je suis aujourd'hui et mon père aussi". Concernant "Ma compagne de nuit": c'est étrange de dire qu'on joue quelqu'un qui va vers la mort et de dire qu'on défend autant la vie". "Je suis dans un film, dans une fiction, il y a une préparation physique; On ne parle pas de n'importe quel cancer. on parle d'un cancer féminin qui est le cancer du sein. Il attaque la martenité, la sexualité";"une petite dame âgée m'a regardée dans les yeux et m'a dit: est-ce que tu es sûre ma petite cocotte d'être plus vivante que moi?". Il y a un éclatement familial quand le cancer atteint une personne de la famille. Tout le monde doit se repositionner." Ils peuvent regarder très peu de (mes) films mes enfants."Rien que de te voir très maigre et tu vas mourir, c'est insupportable" lui a dit sa fille. De la famille, elle a dit"rien n'est sûr dans la vie".
À la question "Est-ce que vous avez perdu des illusions?" elle a répondu "Oui, j'en ai perdu quelques-unes; Il y a le cynisme humain aussi".
À la question: Quel est le moment d'existence que vous aimeriez revivre? elle a répondu "non, non, demain." Un cliché qui est vrai sur vous:"légèrement froide et un peu distante". Elle a pris un thé et il y avait des peintures d'Hervé Rinjar "magicien de la composition".

Nadine

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