Traduction de
Nadine Kay de l’article paru dans le BLC Newsletter de novembre 2014 pp24 et
25. Texte original de Scarlett Chapman.(www.blc.lu)
Translation by Nadine Kay of Scarlett
Chapman’s English version published in the BLC Newsletter of November 2014 on pages 24 and 25.
Le 29 et le
30 novembre, il y aura le 54e Bazar international de Luxembourg à
Luxexpo et pour celles et ceux qui n’y sont jamais allés et qui ne comptent
toujours pas y aller, vous ratez quelque chose qui fait vraiment plaisir !
Dans les
années 50 et au début des années 60, bien avant que certaines de nos membres ne
soient nées, Le Luxembourg avait un nombre croissant de résidents étrangers,
qui, dans le cadre de l’ESPCC ( Speaking Protestant Church Community= La voix
de la Communauté protestante) ont décidé de tenir un bazar dans le but de
collecter des fonds pour l’église et pour la charité. Le premier bazar de Noël de l’ESPCC s'est
tenu en décembre 1960 au Château Collart à Dommeldange et il a collecté 10 000
Luf de fonds pour un orphelinat luxembourgeois et effectivement, le Bazar
International du Luxembourg était né.
Les bazars
se font en général dans une bonne ambiance et c’était le cas, sans doute aidé
par la variété de langues parlées dans un pays à l’aspect multiculturel
croissant. Grâce à un mouvement habile
de la part des organisateurs, le deuxième bazar de Noël de l’ESPCC s'est tenu
un an plus tard dans le plus grand emplacement du Foyer Européen, solidairement
appuyés par les ambassadeurs américains et britanniques. Due à « cette saveur internationale
relevée », on a souvent fait référence à ce bazar comme étant le premier
bazar international du Luxembourg.
La
popularité de ce bazar et ses recettes conséquentes ont prospéré et en 1963,
il y avait des stands individuels représentant des pays différents (La
Grande-Bretagne, les États-Unis, l’Allemagne, la France, l’Italie, les Pays-Bas
et la Belgique) et un comité de pilotage a été formé, incluant les chefs des
stands nationaux et les membres de l’Exécutif et comités d’honneur. En 1967, seulement quatre ans après le
premier bazar de Noël du ESPCC, celui qu'on appelait déjà le bazar International
est devenu une association sans but lucratif (asbl), l’équivalent d’une
association à but non lucratif, patronnée par La Grande-Duchesse Joséphine
Charlotte.
Plus de
stands nationaux ont adhéré les années suivantes, avec les fonds charitables
dirigés vers différentes organisations atteignant le montant impressionnant de
4 millions de LUF en 1979 et le bazar déménagea à ce qu’on appelle maintenant
le Luxexpo au Kirchberg. L’atmosphère chaleureuse
du bazar a été maintenue, avec les heures initiales de l’après-midi étendues à
la journée entière et en 1979 à la soirée continuant jusqu’à minuit. Sans doute pour célébrer ce qui était
maintenant 37 stands.
Les membres
du Comité directeur étaient au premier rang pour choisir les œuvres de charité
qui bénéficieraient des recettes générées par cet événement populaire annuel
depuis ses débuts et cette méthode se perpétue, avec le principe « selon
les besoins » qui reste bien ancré dans les esprits et le comité exécutif
adopte une évaluation de candidats stricte et impartiale. Chaque année, une œuvre de charité du monde en développement est choisie,le
reste étant divisé entre les autres organisations Internationales et basées au Luxembourg
qui sont « à tous les niveaux ».
De l’aide des nourrissons à risque aux hospices pour les personnes
âgées, fournissant des outils pour les fermiers aussi bien que des équipements
chirurgicaux, du développement « écologique » au combat contre le
trafic humain, tous ont bénéficié des recettes du Bazar International. L’année dernière, 95, oui, 95 œuvres de
charité ont reçu des dons, le stand irlandais à lui seul a permis de recueillir
24 000 euros ce qui a porté le total des fonds recueillis à plus de la
moitié d’un million d’euros, ce qui, pour un événement qui tient sur seulement
deux jours, est assez incroyable.
Certaines de
nos membres qui sont au Luxembourg depuis
des décennies ont été et sont encore impliquées dans le Bazar international de Luxembourg
et c’est merveilleusement animé par des bénévoles.
Clairement,
ceci a été un événement qui, à travers les décennies a été alimenté par l’élan
de la popularité et du dévouement des bénévoles en coulisse. Je suis sûre qu’Enid Isaac, impliquée de longue date en tant que membre du
BLC et chef de stand (qui, selon la rumeur a organisé un buffet pour plus de
700 personnes après que le Bazar de 1980 ait fermé pour la journée) doit être
étonnée des changements de ces derniers temps en taille et en diversité des
participants aux stands en comparaison des débuts. Au Bazar International de 2014 il y aura des
stands de 53 pays représentés avec divers autres stands de soutien.
Comme
indiqué au début, les bazars suscitent une ambiance joyeuse et animée, remplie
de bruit, de gens, de quantité de marchandises à vendre et les odeurs de
nourriture délicieuse qui passent au-dessus des têtes de la foule qui se
rassemble. Le Bazar International est
ainsi et vous pouvez y rencontrer fréquemment chaque année la patronne
actuelle, Son Altesse Royale la Grande-Duchesse
Maria Teresa.
Le
Grand-Duché de Luxembourg, aussi petit qu’il soit, a un mélange cosmopolite
extraordinaire de résidents et pénétrer dans le Bazar International, c’est
comme pénétrer dans un monde très étendu.
Article de Scarlett
Chapman traduit par Nadine Kay avec l’autorisation
de l’éditrice du BLC Newsletter et des organisateurs du bazar
international. Des modifications au
texte pourraient se faire dans les jours à venir.
Article
by Scarlett Chapman translated in French by Nadine Kay with the kind permission
of the Editor of the BLC Newsletter and of the organisers of the International
Bazar. The text is liable to changes in
the days to come.
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